Cette thèse étudie les transitions énergétiques qui se sont déroulées à Montréal de 1945 à 1980. À travers l’étude des cours à bois et à charbon, des stations-services, des raffineries de pétrole, des prévisions de demande d’électricité et du chauffage urbain, elle démontre les profondes conséquences des transitions énergétiques sur l’infrastructure énergétique, l’environnement urbain et les modes de vie énergivores. Elle conclut que les transitions énergétiques urbaines étudiées ont mené à une intensification et à une externalisation des métabolismes urbains, alors que la production et la transformation d’énergie s’amplifient et s’effectuent désormais hors de la ville. Ces modifications matérielles et spatiales entraînent des changements dans les pratiques de consommation d’énergie et les attentes sociales qui les encadrent.
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