Publications


  • Offre de maîtrise en études urbaines

    Les professeur.es Sophie L. Van Neste et Xavier Leloup de l’INRS sont à la recherche d’un.e étudiant.e pour rejoindre le programme de maîtrise en études en études urbaines et l’équipe de recherche du Labo Équité Climat, qui travaille sur l’équité dans l’adaptation aux changements climatiques. Son implication portera sur les impacts des mesures anticipées de décarbonation (efficacité énergétique) et d’adaptation du logement à la chaleur extrême, dans une perspective d’équité et de protection des droits des locataires plus vulnérables. Analyse de l’expérience et des implications de comités logements et organismes communautaires.

    Profil recherché
    Baccalauréat en sciences sociales (anthropologie, sociologie, science politique), géographie ou sciences de l’environnement.
    Intérêt pour l’intersection des enjeux climatiques avec le logement et l’équité.
    Intérêt pour l’action communautaire
    Bonnes compétences de rédaction, capacité de lecture en anglais.

    Soutien financier
    Bourse de spécialisation : 10 000$ / an pour 2 ans, avec salaire d’été pour l’été 2025 (5000$).

    Accès à un bureau, un ordinateur au besoin. Intégration dans une équipe et soutien d’une stagiaire postdoctorale et des professeurs superviseurs.

    Informations et dépôt de candidature sur le site de l’INRS

    Questions sur le projet : Xavier Leloup (xavier.leloup@inrs.ca) et Sophie L. Van Neste (sophiel.vanneste@inrs.ca)

  • Troisième rendez-vous de lutte contre la précarité énergétique

    Hélène Madénian présentera les travaux de la Chaire de recherche en action climatique urbaine lors du Troisième rendez-vous de lutte contre la précarité énergétique, dans le cadre de la Conversation collective : liens entre vague de chaleur, changements climatiques et précarité énergétique. À la BANQ, le 8 février 2024.

  • Bravo à Hélène Madénian pour son excellente soutenance de thèse de doctorat sur la gouvernance climatique urbaine à Montréal!

    Cette recherche s’est intéressée à comprendre comment la gouvernance climatique a évolué à Montréal dans le cadre de l’élaboration et la mise en œuvre du nouveau plan climat de la Ville paru en 2020. Plus spécifiquement, elle a identifié les acteurs qui se démarquent, les discours qu’ils portent pour l’action climatique et l’équité, ainsi que les outils et instruments sur lesquels les acteurs fondent leurs attentes pour réaliser une ville carboneutre et résiliente d’ici 2050.

    Voir les informations sur la soutenance de thèse

  • Sortie du livre Le Québec en mouvements, auquel 3 membres de la Chaire ont contribué dans 2 chapitres!

    À la librairie N’était-ce pas l’été, a eu lieu le lancement du livre « Le Québec en mouvements, continuité et renouvellement des pratiques militantes », dirigé par Pascale Dufour, Laurence Bherer et Geneviève Pagé.  Il est le résultat d’un travail collectif mené par les professeur·e·s et les doctorant·e·s du CAPED, le Collectif Action politique en démocratie. Le Québec en mouvements fait suite à une première édition parue chez Lux Éditeur en 2008 (dir. Francis Dupuis-Déri) qui visait à remettre les mouvements sociaux au centre de la vie politique québécoise. Quinze ans plus tard, qu’en est-il de ces mouvements sociaux ? Comment se sont-ils transformés ?

    Un épisode de balado présente le livre. 

    Zaïnab El Guerrab y signe le chapitre : Luttes transnationales contre l’extractivisme à Montréal : portrait d’une nébuleuse

    Sophie L. Van Neste, Zaïnab El Guerrab, René Audet Hélène Madénian y signent le chapitre :  Mobilisations et pratiques pour la « justice climatique »  : Luttes sociales et luttes urbaines.

  • JASP : croiser les inégalités sociales de santé et l’adaptation aux changements climatiques

    Sophie L. Van Neste a participé aux Journées annuelles de santé publiques sur le thème : Changements climatiques et inégalités sociales de santé : même combat?


    Elle y a fait une présentation passant du pourquoi l’adaptation aux changements climatiques n’est pas d’emblée équitable, à des pistes sur comment s’y pencher ensemble. S’en est suivi un atelier avec un premier outil coconstruit à partir de l’expérience d’Annabelle Savard, avec Marie-Hélène Senay, Marie Lapointe, Élyse Durocher et Audrey-Anne Despres, pour des mesures d’adaptation équitable. Merci aux participant.e.s pour leurs participation et rétroactions!

  • Clarence Hatton-Proulx soutient avec brio sa thèse de doctorat sur l’histoire des transitions énergétiques montréalaises, et gagne un prix!

    Cette thèse étudie les transitions énergétiques qui se sont déroulées à Montréal de 1945 à 1980. À travers l’étude des cours à bois et à charbon, des stations-services, des raffineries de pétrole, des prévisions de demande d’électricité et du chauffage urbain, elle démontre les profondes conséquences des transitions énergétiques sur l’infrastructure énergétique, l’environnement urbain et les modes de vie énergivores. Elle conclut que les transitions énergétiques urbaines étudiées ont mené à une intensification et à une externalisation des métabolismes urbains, alors que la production et la transformation d’énergie s’amplifient et s’effectuent désormais hors de la ville. Ces modifications matérielles et spatiales entraînent des changements dans les pratiques de consommation d’énergie et les attentes sociales qui les encadrent.

    Voir les informations sur la soutenance de thèse

    Clarence Hatton-Proulx obtient le Prix Louise-Dandurand 2023

  • Adaptation Futures 2023

    Sophie L. Van Neste participe à Adaptation Futures pour échanger sur l’adaptation transformationnelle et l’équité en adaptation.

    Plus d’informations sur la conférence

  • Zaïnab El Guerrab soutient avec brio sa thèse de doctorat!

    Le 26 septembre dernier, Zaïnab El Guerrab a soutenu avec succès et mention d’excellence sa thèse de doctorat en études urbaines de l’INRS. Celle-ci porte sur l’engagement des personnes migrantes qui s’impliquent dans les luttes transnationales contre l’extractivisme depuis Montréal.

    Sa thèse témoigne de récits d’engagement et de migration qui s’entrecroisent et viennent nourrir Montréal et ses lieux d’engagement politique, redéfinissant le mouvement antiextractivisme par des subjectivités politiques ancrées dans le vécu, ici et ailleurs, des violences de l’extractivisme, des frontières mais aussi des transformations soutenues par des ancrages politisés dans la ville.

    Soutenance de thèse de Zaïnab El Guerrab
  • Nouvelle boite à outils sur les serres communautaires urbaines

    Des membres de la Chaire de recherche en action climatique urbaine ont collaboré à l’écriture et la conception de cette toute nouvelle boîte à outils sur les serres communautaires urbaines, visant à aider les practien.nes et décideur.es à mettre en place de telles infrastructures. Retrouvez toutes ces informations sur le site de Communauserre.

    «Cette boîte à outils explore les enjeux politiques et techniques à considérer lors de la planification d’une serre communautaire urbaine.

    Vous y trouverez les faits saillants, des fiches techniques sur l’efficacité énergétique des enveloppes de serre, sur le potentiel de la géothermie,  sur la gestion des eaux de pluie et lessivées et un calculateur de GES. Vous trouverez également des études de cas des serres communautaires des Jardins Gamelin, du Bâtiment 7, de Santropol Roulant, des Jardins des Patriotes et Emily-de-Witt, puis une exploration des enjeux de gentrification verte, de financement, de partenariats et d’inclusion à l’égard des multiples missions que peuvent remplir les serres.

    Consultez la bibliographie détaillée, la méthodologie du rapport et le calculateur GES sur ce site web.

    Veuillez noter que la boîte à outils sera traduite en anglais d’ici la fin de l’été 2023.»

  • Risques et solutions des impacts de la ville écologique sur les inégalités

    Cette semaine, Le Devoir discute avec Sophie L. Van Neste à propos de l’amplification des inégalités qui pourrait être créée par l’avènement de la ville durable et écologique. Si les répercussions potentielles sont bien réelles, Van Neste rappelle que des projets et mesures existent pour répondre à ce risque: «Par exemples, l’indice d’équité territoriale de la Ville de Montréal, les démarches de concertation locale pour s’assurer que les investissements répondent aux besoins et aspirations locales, et le Labo Équité Climat qui vise à développer avec les acteurs des outils pour réduire ces iniquités, projet avec Ouranos, Nathan McClintock, Olivier Riffon, Geneviève Cloutier, Marie Fall, Stephane Guimont Marceau, Iona Radu et Marie-Ève Drouin-Gagné et le laboratoire en innovation ouverte (LLio)»

    L’article complet est à lire ici.

    *Crédit photo de l’article du Devoir, par Francis Vachon

  • La Chaire anime un atelier à l’agora métropolitaine 2023

    En partenariat avec Ouranos, la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine animera un atelier le 23 mai prochain lors de l’agora métropolitaine. L’atelier vise à proposer des moyens concrets pour faire du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) le porteur et le maître d’œuvre d’une vision commune de l’adaptation et de la résilience à l’échelle métropolitaine. Il vise aussi à identifier des leviers concrets de mise en œuvre. Tous les détails ici.

    MEMBRES ORGANISATEURS

    • Sophie L. Van Neste, professeure en études urbaines de l’INRS, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’action climatique urbaine
    • Nathalie Bleau, coordonnatrice scientifique – adaptation des milieux de vie, Ouranos
    • Hélène Madénian, doctorante en études urbaines de l’INRS, centre Urbanisation Culture Société

      PANÉLISTES
    • Mélanie McDonald, directrice exécutive de Chemins de transition
    • Catherine P. Perras, urbaniste et conseillère en aménagement du territoire et urbanisme de Vivre en Ville
    • Nicholas Borne, conseiller municipal de Laval-les-Îles
    • Lucile Ruiz, responsable collectivités ZéN (zéro émission nette), Front commun pour la transition énergétique
  • Transition en Commun reçoit un soutien de 500 000 $ pour placer les citoyens et citoyennes, les quartiers et les milieux de vie montréalais au coeur de la transition socio-écologique

    Transition en Commun (TeC) est une alliance inusitée qui regroupe de nombreux citoyen-ne-s, organismes de la société civile, des représentant.e.s de la Ville de Montréal et d’autres institutions autour d’une démarche de co-construction d’une vision partagée de la transition socio-écologique.

    Logo TeC

    TeC vient de recevoir le soutien financier de 500 000 $ de la Fondation Lucie et André Chagnon.

    Moins de six mois après son lancement, TeC fédère déjà une cinquantaine de membres autour d’une démarche collective pour la transition socio-écologique à Montréal en complémentarité des actions du Partenariat Climat Montréal, de la Ville de Montréal et plus largement de l’écosystème montréalais de la transition.

    Au cours des derniers mois, les membres se sont mobilisés et ont défini les quatre premiers thèmes prioritaires qui seront abordés au cours des prochains mois: les quartiers dans la transition, Vivre avec moins de voiture dans les quartiers, le Logement en transition et la démocratie participative. Chaque thème sera porté par un groupe de travail dédié qui rassemble chacun une quinzaine de représentant.e.s issu.e.s de groupes citoyens, organismes de la société civile, services de la Ville de Montréal, institutions et chercheurs, engagés collectivement dans une démarche de co-construction avec l’objectif de développer des nouveaux engagements institutionnels et des actions concrètes pour mettre en œuvre la transition socio-écologique à Montréal à l’échelle des quartiers.

    Sophie L. Van Neste est coprésidente du comité des savoirs de TeC. Pour elle, TeC travaille « pour une transition juste et démocratique, nourrie par une diversité des savoirs et dans une posture de co construction, sensible aux défis quotidiens à surmonter sur le terrain, dans les quartiers et dans les organisations.»

  • Colloques à l’Acfas et conférence au Sommet Climat

    Les membres de la Chaire participent au 90e congrès de l’ACFAS et au Sommet Climat Montréal 2023

  • Conférence : serres communautaires à Montréal

    L’équipe de recherche de l’INRS menée par Nathan McClintock et Jasmin Raymond présente les résultats de recherche du projet CommunoSerre. L’équipe de la Chaire participe à ce projet : plus d’informations ici.

    L’avant-midi prévoit des présentations sur les aspects sociaux (comme l’inclusion sociale, les risques d’éco-embourgeoisement et l’importance des réseaux pour la réalisation des projets de serre et leur financement) et sur les aspects techniques (comme la gestion de l’eau et des gaz à effet de serre, l’efficacité énergétique et le potentiel de chauffage par géothermie) des serres communautaires urbaines. Une boîte à outils, offrant une synthèse vulgarisée des résultats pour les citoyens et les décideurs, sera également dévoilée.

    Quand : Jeudi, 13 avril, 9h à 12h30

    Où : 2156 Saint-Catherine Est (Métro Papineau)

    Ouvert à tous et à toutes!

    Gratuit. Veuillez svp vous inscrire: https://bit.ly/3KvfB8E

    Affiche-Conference-CommunoSerre-13-avril-2023
  • La Chaire co-organise une journée de conférences : Climate, Care and the Housing Crisis 

    Dans le cadre des Rencontres montréalaises AAG, la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine co-organise avec la Chaire de recherche du Canada en logement, communauté et santé une journée de conférences intitulée Climate, Care and the Housing Crisis.

    Jeudi 23 mars 2023
    Institut national de la recherche scientifique (INRS)
    Centre Urbanisation Culture Société
    385 Sherbrooke est, angle St-Denis, métro Sherbrooke Salles 1106 et 2109
    Inscription gratuite

    Cette rencontre à Montréal s’intègre dans un programme plus vaste de AAG qui vise à réduire l’impact environnemental de cette grande conférence de géographes en fournissant des possibilités locales de participation. Deux autres journées de conférences ont lieu à Montréal, à l’Université de Montréal et à Concordia : programme disponible ici.

    Programme du 23 mars à l’INRS :

    9:30 – 10:15 (EST) Café et accueil / Coffee and welcome

    10:30 – 11:50 (EST) Climate, Care and the Housing Crisis 1
    Sessions Organizer(s): Sophie L. Van Neste, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Anne-Marie D’Amours, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Mylene Riva, McGill University
    Mylene Riva, McGill University, Exploring the Spatial Distribution of Energy Poverty in Canada
    Fabien Meslet, Arènes UMR, Education to energy saving to reduce fuel poverty in a French city (Nantes): types of instruments, modes of reception by target public and progressive bypassing by implementers in favor of a logic of social emancipation
    Laurianne Debanne, McGill University, To heat or not to heat: Findings from a community-based study on energy poverty in the Town of Bridgewater, Nova Scotia
    Renaud Hourcade, CNRS, How may citizen organizations help poor consumers deal with high energy bills? Analysis of two grassroots initiatives against fuel poverty in London and Barcelona

    12:20 – 13:40 (EST) Climate, Care and the Housing Crisis 2
    Xavier Leloup, Institut national de la recherche scientifique (INRS), The “fight” against insalubrity in Montréal: how actors are assembling a moral urban policy through technical rapport?
    Myriam Proulx, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Energy empowerment for whom? Structural inequality in access to community geothermal energy for social and cooperative housing
    Julien Simard, Université de Montréal (UdeM), Direct displacement of ageing homeowners and tenants in Quebec due to climate change : a prospective approach
    Montserrat Emperador Badimon, Lyon 2, « Neither thirst, nor cold, nor darkness ». Mobilizing against energetic poverty amidst the housing crisis in Catalonia

    14:50 – 16:10 (EST) Climate, Care and the Housing Crisis 3
    Alexandra Lesnikowski, Concordia University, A national study of housing security and flood risk exposure in Canada
    Zach Carriere, Concordia University, Determining flood risk exposure for social housing in Canada
    Anne-Marie D’Amours, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Climate change, austerity policies and community engagement caring for the most vulnerable in a warming city
    Sophie Kingunza Makasi, McGill University, Energy poverty: understanding its impact on hospitalization among Canadian adults aged 40 and older

  • Le premier «Répertoire des recherches au Québec: Villes, climat et inégalités» est lancé

    Comment est-il possible d’agir pour faire face aux impacts des changements climatiques à l’échelle des villes, sans créer ou renforcer des dynamiques inégalitaires? C’est pour partager des pistes de réponses à cette question que le Réseau Villes Régions Monde et la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine lancent le premier Répertoire des recherches au Québec: Villes, climat et inégalités. 

    Le Répertoire vise à rassembler, mobiliser et diffuser des travaux de recherche récents sur les liens entre inégalités, action climatique et transition socioécologique, dans les villes de différentes tailles et des régions et contextes variés de la province. Les synthèses produites se concentrent ainsi sur des actions et démarches menées pour l’adaptation aux impacts des changements climatiques et la réduction de notre empreinte carbone, afin de diminuer l’ampleur des dérèglements climatiques futurs et les facteurs de vulnérabilités à ces aléas.

    Pour cette première phase, 15 synthèses écrites par des chercheur.es et étudiant.es provenant de partout au  Québec ont été révisées par un comité scientifique et publiées sur le site du Réseau VRM. Une variété de sous-thèmes est abordée: adaptation, vulnérabilité, inégalités, transition socio-écologique, initiatives citoyennes et communautaires, politique, gouvernance ainsi que la recherche-action et les approches participatives. Cliquez ici pour en apprendre plus sur le contexte du projet.

    Une deuxième phase sera lancée au printemps 2023 afin d’élargir l’appel à l’ensemble du Canada. L’objectif sera aussi de couvrir davantage de composantes des inégalités à prendre en compte dans les initiatives d’action climatique et de transition socioécologique, notamment des contributions adoptant des perspectives féministes, antiracistes et présentant des savoirs et expériences autochtones. 

    À propos du Réseau Villes Régions Monde (VRM)

    Le réseau VRM regroupe plus d’une centaine de chercheur.es et d’étudiant.es dans le domaine des études urbaines au Québec. Le Réseau investit le champ du développement urbain et de l’aménagement, assure le rayonnement de la recherche et des innovations urbaines réalisées au Québec et forme les étudiants et les nouveaux chercheurs au sein du réseau et favorise leur intégration professionnelle. 

    À propos de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine

    La Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine analyse et contribue aux différentes formes d’action collective face aux changements climatiques dans les régions urbaines, par des recherches comparées et des partenariats ancrés dans les milieux. La Chaire réalise plusieurs projets et collaborations à travers quatre axes de recherche qui sont au cœur de sa mission: les infrastructures urbaines en transition, la justice climatique, la transformation des milieux de vie suburbains et les émotions de l’action climatique.

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    Contact

    Pour toutes demandes médiatiques, contactez la professeure titulaire de la Chaire, Sophie L. Van Neste (sophiel.vanneste@inrs.ca

  • Vers des bâtiments montréalais zéro émission

    Avec le regroupement Celsius, la Chaire a participé le 13 décembre dernier à la consultation publique sur la «Feuille de route vers des bâtiments montréalais zéro émission dès 2040», organisée par la Ville de Montréal. Le regroupement salue l’ambition de la Ville et met de l’avant l’importance d’élargir les objectifs au-delà de la réduction directe de GES, pour travailler en même temps sur l’adaptation, l’équité, le soutien à l’action citoyenne et la lutte à la précarité énergétique.

    Le regroupement Celsius propose notamment la mise en place de structures locales d’action collective et d’une instance interservices associant cette démarche à Transition en Commun. Cliquez ici pour consulter le mémoire du regroupement, qui a été présenté lors de la consultation.

    Mise en contexte du mémoire

    Ce mémoire est présenté par un regroupement d’organismes et de citoyen.ne.s qui travaillent ensemble depuis plusieurs années sur l’adaptation des logements résidentiels existants pour soutenir la transition socio-écologique à Montréal.

    Ce regroupement inclut:

    • Coop Celsius, une coopérative de solidarité à but non lucratif, qui mise sur l’action citoyenne pour bâtir des projets rassembleurs de transition énergétique tout en développant des milieux de vie plus verts, équitables et prospères.
    • Solon, un OBNL qui accompagne les quartiers de Montréal dans la transition
      socio-écologique.
    • Coop Carbone, une coopérative de solidarité sans but lucratif qui soutient le
      développement de projets collaboratifs de réduction des GES au Québec
    • La Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine, qui vise à analyser et contribuer aux différentes formes d’action collective face aux changements climatiques dans les régions urbaines, par des recherches comparées et des partenariats ancrés dans les milieux.

    Ces acteurs sont au cœur du “Lab Celsius”, un partenariat en place depuis plus d’un an et qui regroupe aussi le BTER, PME Mtl et le Fonds Climat du Grand Montréal, avec l’objectif (1) d’établir une vision commune sur la transition du résidentiel existant à Montréal et (2) d’identifier les barrières et leviers permettant de mettre en oeuvre cette vision.

  • Action citoyenne, biodiversité et banlieue

    «Sur quoi les initiatives citoyennes portent-elles en milieux suburbains et périurbains au Québec? Quels financements les supportent? Quels apprentissages pouvons-nous en tirer ? Ce rapport présente les résultats d’une première base de données sur les initiatives citoyennes et des OBNL dans les milieux suburbains et périurbains des régions de Montréal et de Québec en 2020-2022. Les objectifs sont de donner une visibilité aux actions citoyennes en banlieues, et de mieux connaître les thématiques ciblées et les sources de financement.»

    «Les résultats sont les suivants. Deux thématiques ressortent clairement comme plus importantes en termes de nombre d’initiatives : celle de la protection des milieux naturels et la biodiversité (87 initiatives, pour 47% du total) et celle de la transition socioécologique (34 initiatives, pour 18% du total). Ce sont aussi les deux thématiques plus importantes des groupes citoyens non incorporés, qui se mobilisent aussi sur les systèmes alimentaires, tandis que d’autres enjeux sont moins présents, comme celui de la mobilité et du cadre bâti. Très peu d’initiatives répertoriées font des liens entre leurs actions et des enjeux d’inégalités, l’équité sociale ou environnementale (16%).

    Le nouveau rapport de la Chaire, «Initiatives citoyennes sur l’environnement et la transition socioécologique en milieux suburbains et périurbains» a été co-écrit par Agathe Parent Corriveau, Éric Bégin, Hélène Madénian et Sophie L. Van Neste. Le document démontre le dynamisme des initiatives citoyennes en banlieues et l’importance du thème de la protection des milieux naturels et de la biodiversité.

    Lisez le rapport complet ici.

  • Symposium Ouranos

    Les 1er et 2 décembre derniers, Ouranos a tenu un symposium afin de partager l’état des connaissances dans le domaine des changements climatiques, des sciences du climat à la mesure de l’efficacité des mesures d’adaptation pour favoriser leur application à l’échelle nationale et régionale. Au total, l’événement a réuni plus de 400 scientifiques, fonctionnaires, représentants du secteur privé ou d’ONG, élus et décideurs.

    Parmi ces personnes, Sophie L. Van Neste a pris part au panel «Vers une adaptation sans inégalité».

    «Les enjeux climatiques s’entremêlent bien sûr à d’autres enjeux qui touchent la société. De cet environnement complexe doit naitre la résilience des communautés qui passe inévitablement par des solutions d’adaptation que l’on veut les plus justes possible. La démarche de laboratoire vivant
    semble tout adaptée pour faire face à des wicked problems comme l’adaptation aux changements climatiques qui implique plusieurs parties prenantes provenant d’horizons différents. Cette session sera une phase préparatoire à une démarche de type laboratoire vivant sur les solutions d’adaptation et les inégalités potentiellement engendrées. Comme des spectateurs curieux, nous assisterons à une séance de travail entre l’idéateur/trice du laboratoire et des panélistes, qui tour à tour se challengeront dans leurs idées afin de bonifier le projet en développement, mais également pour faire évoluer nos réflexions sur une adaptation aux changements climatiques juste.»

    Le Labo Climat a également partagé les résultats de ses recherches, présentés dans une affiche disponible ici en haute définition, qui a été créée par Hélène Madénian et Alexis Guillemard.

  • Nouveau projet de recherche sur les luttes écologiques, étudiantes, syndicales et territoriales

    Que font les luttes écologistes à la protestation sociale ? Sophie L. Van Neste se penchera sur cette question dans un projet financé par le CRSH sur l’intersection des luttes écologiques avec les luttes étudiantes, syndicales et de défense des territoires. Pascale Dufour est la chercheuse principale sur ce projet qui se déroulera au cours des cinq prochaines années.

    « Ce projet de recherche a pour objectif de comprendre les dynamiques produites par l’appropriation des luttes écologistes par d’autres mouvements sociaux se définissant par d’autres causes. Il s’agira de voir comment se recompose la protestation sociale, entendue comme une action politique extra-institutionnelle, se déroulant au niveau méso des groupes sociaux et micro des personnes engagées. Pour mieux comprendre comment les luttes écologistes sont appropriées et modifient ou non les autres luttes sociales dans les pays du Nord, nous proposons une approche comparée (Canada, France et Pays-Bas), sensible aux différentes échelles d’action (mondiale, nationale, régionale/provinciale et locale) dans trois secteurs : l’éducation
    post-secondaire, le syndicalisme et la défense des territoires.

    Les objectifs secondaires sont :
    1- Analyser les transformations qu’amène l’introduction des luttes écologistes aux mouvements syndicalistes, étudiants et de défense des territoires, à différentes échelles ;
    2- Analyser ce que l’intégration des luttes écologistes fait à l’engagement individuel sur le plan relationnel et émotif.»
    3- Caractériser la structuration politique du clivage écologisme/productivisme dans la protestation sociale dans trois pays et contribuer théoriquement à la théorie du clivage du point de vue des mouvements sociaux.»

  • Transition en commun: une alliance puissante pour l’avenir du climat

    Transition en commun est lancée! Après plusieurs mois de préparation et de mobilisation collective, l’initiative a été officiellement lancée hier. Transition en commun, c’est une alliance citoyenne pour la transition à laquelle s’associe la Ville de Montréal, et qui vise à mettre en place des conditions pour propulser une transition socioécologique juste dans les quartiers montréalais, en soutenant l’engagement citoyen, la mise en place de communs et les collaborations ville-société civile. Sophie L. Van Neste, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine, est fière de co-présider le Comité des savoirs de Transition en commun, avec Nancy Neamtan.

  • Des membres de la Chaire contribuent à rendre la transition écologique plus juste

    Félicitations à Hélène Madenian et Gabrielle Perras St-Jean, deux membres de la chaire et doctorantes à l’INRS, et Naomie Léonard de l’INRS, ainsi qu’à toutes les contributrices pour leur participation à la recherche et rédaction au nouvel avis du Conseil des montréalaises : Pour une transition écologique juste et féministe à Montréal. Un travail de recherche important et précieux pour nous guider dans la bonne direction!

    Lisez dès maintenant l’avis complet ici.

    «Dans le Plan climat 2020-2030 de la Ville de Montréal, il est question de « rendre la métropole plus résiliente, plus verte et carboneutre, mais aussi plus inclusive et plus équitable», mais les questions de genre ne sont pas spécifiquement abordées. Le cas de Montréal n’est pas isolé. La littérature scientifique révèle que ce n’est que récemment que la notion de genre s’est introduite dans les discussions sur les politiques d’atténuation ou d’adaptation aux changements climatiques. Les préoccupations et les impacts différenciés en fonction du genre sont encore trop rarement abordés dans les politiques publiques et les pratiques en environnement. Pourtant, la recherche scientifique démontre bien l’importance de tenir compte de cette dimension pour saisir concrètement la question des changements climatiques, puisque le genre influence l’expérience de cette crise (Köhler et al., 2019). 

    Le présent avis vise à documenter les impacts des changements climatiques sur les Montréalaises1 et à faire des recommandations à la Ville de Montréal dans une perspective de transition écologique juste. La prise en compte du genre dans une perspective intersectionnelle (voir définition à l’annexe 2, «Repères théoriques ») permettrait à la Ville de ne pas reproduire de biais sexistes ni d’aggraver les inégalités entre les hommes et les femmes, mais aussi entre les femmes elles-mêmes, dans le cadre de sa lutte contre les changements climatiques. »

  • MONTRÉAL PARTICIPE ! Conversation sur les 20 ans de l’OCPM

    Dans le cadre des célébrations du 20e anniversaire de création de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), le réseau Villes Régions Monde (VRM), avec la collaboration de professeur.es chevronné.es – Laurence Bherer, Mario Gauthier et Florence Paulhiac-Scherrer – et leurs étudiant.es de diverses universités québécoises, organise l’événement Montréal Participe! Conversation sur les 20 ans de l’OCPM.

    Sophie L. Van Neste y participera le 26 octobre en tant qu’intervenante lors de la conversation 3 – La contribution des dispositifs participatifs à la transition écologique des territoires au Québec.  Cette conversation convie autour de la table des duos de chercheurs et de praticiens qui collaborent au sein de divers dispositifs participatifs dédiés à la planification climatique des territoires, et aura comme objectif de coproduire des agendas ou des politiques susceptibles de contribuer efficacement, et de manière équitable, au vaste défi collectif de la lutte aux changements climatiques.

    Les 26 et 27 octobre 2022, l’événement Montréal participe! présentera les résultats des recherches sur la participation citoyenne, entre autres sous l’aspect de l’évolution des consultations, du rôle de l’OCPM à travers le temps, des constats sociaux de telles démarches, des leçons a en tiré. Durant cette journée et demie, les participant.es seront invité.es à de grandes conférences, des plénières et des ateliers participatifs. Des collaborateurs.trices internationaux seront aussi invité.es à présenter et participer aux différentes activités.

    Cet événement est organisé en partenariat et avec le soutien de l’Office de consultation publique de Montréal.

  • Des propositions pour le réaménagement de Lachine-Est

    Dans le cadre de l’OCPM pour le PPU de l’écoquartier Lachine-Est, l’équipe du Labo Climat a déposé le mémoire « Planifier en intégrant le climat :
    enjeux du réaménagement de Lachine-Est», qui s’appuie sur les résultats de leurs recherches.

    Vous pouvez trouver le document sur le site de l’OCPM ici.

    Vous pouvez également trouver sur le site du Labo Climat : le rapport de recherche ainsi que des fiches synthèses

    « En 2019, 2020 et 2021, les chercheur.e.s, professeur.e.s, étudiant.es et stagiaires du Labo Climat Montréal se sont impliqué.e.s dans la planification et la gouvernance du secteur Lachine-Est. Le secteur Lachine-Est est un laboratoire à plusieurs égards. Depuis plusieurs années, il est le site de mobilisations et d’engagement citoyen, en plus des efforts de planification urbaine et de concertation communautaire visant à imaginer un futur pour cette friche industrielle, un futur porteur d’un point de vue écologique, social et de mémoire patrimoniale. […]

    Ce mémoire s’appuie principalement sur le mandat de recherche-action du Labo Climat Montréal, qui portait sur l’adaptation aux changements climatiques. Évidemment, les défis de réduction des gaz à effet de serre sont aussi très importants; globalement, l’accélération et l’amélioration des mesures à mettre de l’avant sont cruciales pour réduire le réchauffement et ses impacts. De plus, le récent rapport du GIEC avance que les villes ont un rôle structurant à jouer pour réduire les GES d’ici 2030, notamment par des choix d’aménagement, de services et d’infrastructures. En plus de discuter d’adaptation aux changements climatiques, nous mentionnons des éléments liés à cette composante de l’action climatique urbaine, notamment dans la dernière section où nous aborderons la carboneutralité et la mobilité durable. »

    Rédaction du mémoire par Alice Bonneau, Anne-Marie D’amours, Hélène Madénian, Étienne Poulin, Michel Rochefort et Sophie L. Van Neste

  • Réduire le réchauffement climatique dans les villes

    Est-il possible de limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici la fin du siècle? Le 14 avril dernier, la titulaire de la Chaire de recherche du Canada en action climatique urbaine, Sophie L. Van Neste, livrait une série d’entrevues à divers poste de radio de Radio-Canada à travers le pays pour parler du rôle à jouer des villes face à l’urgence climatique.

    Voici les liens vers les diverses entrevues données (titre de la chronique: «Réduire le réchauffement climatique dans les villes») :